Sujet sensible en cette période d’élections, les équipements et les effectifs de sécurité sont traditionnellement dans tous les programmes des candidats. Chez Infostat-Marketing, nous géolocalisons en particulier une partie des équipements, données utiles à toute étude portant sur le sujet.
Géolocalisons est le rendez-vous bimensuel sur les données géolocalisées d’Infostat-Marketing pour vous aider dans vos choix géostratégiques.
Une base fiable
Nos données sur les équipements de la gendarmerie, de la police et de la justice font partie de la base permanente des équipements (BPE).
Police
Ces services de la sécurité publique (hors CRS, police de l’air et des frontières, services régionaux des renseignements généraux, services de contrôle de l’immigration, services généraux d’administration de la police) ne comprennent pas les services de police municipale. A Paris, ce sont les commissariats de police accueillant du public. Pour les autres départements de France, ce sont les commissariats centraux accueillant du public.
(source : site de la préfecture de police de Paris et SIRENE dans les autres départements).
Gendarmerie
Nos données concernent les unités de gendarmeries recevant du public. Ce type d’équipement comprend les brigades territoriales autonomes, les brigades territoriales de proximité, les brigades territoriales de contact et les communautés de brigades.
Justice – Nos données sont composées de :
- l’administration et le fonctionnement des tribunaux administratifs, civils et correctionnels, des cours d’assises, des tribunaux militaires et du système judiciaire, y compris la représentation et le conseil juridiques fournis au nom de l’administration ou par l’administration
- l’administration et le fonctionnement de juridictions spécialisées (commerce, prud’hommes, etc.)
- le rendu de jugements et d’interprétations de la loi
- l’arbitrage des actions civiles
- l’administration des établissements pénitentiaires, y compris les services d’assistance aux détenus en vue de faciliter leur réinsertion, que cette gestion et exploitation soient assurées par des organismes publics ou par des organisations privées pour le compte de l’administration publique
- maisons de justice et du droit
- antennes de justice
Des données complémentaires
Ces données complémentaires utiles à vos études peuvent en effet s’ajouter à d’autres données telles que :
- la police municipale
- les effectifs de police et de gendarmerie
- les véhicules de police et de gendarmerie
- les dépenses de rénovation du parc immobilier
- les données de différenciation entre hôtels de police, commissariats et bureaux de police
Des cartes de géolocalisation
Afin de datavisualiser nos données, nous éditons des cartes telles que celles qui suivent. Nous avons pris pour exemple les départements de la Gironde et des Hauts-de-Seine. Les cartes vous permettent de visualiser les dispositifs de gendarmerie et de police. Il reste par ailleurs possible de les historiser afin de comparer leurs évolutions sur les années précédentes.
Une adaptation aux besoins des territoires ? La police nationale est actuellement implantée dans les communes ayant une population supérieure à 20 000 habitants ET une délinquance identique à celles des zones urbaines. La nouvelle tendance repose sur un modèle qualitatif d’implantations plutôt que quantitatif. « En dessous de 30 000 habitants, le principe serait de confier le territoire à la gendarmerie. Entre 30 et 40 000 habitants, attribution à la force la mieux adaptée aux caractéristiques de ce territoire et au-dessus de 40 000 habitants principe de compétence de la police nationale. » est-il indiqué dans le livre blanc de la sécurité intérieure.
« Par nature hétérogène, le périurbain ne peut plus aujourd’hui être traité dans une approche mécanique et déconnectée du cadre de vie des habitants. Au contraire, il appelle une réponse de sécurité publique différenciée et adaptée à la configuration locale. D’un périurbain à l’autre, police et gendarmerie seront alternativement en mesure d’apporter la réponse sécuritaire optimale. La qualité de cette réponse sera conditionnée par plusieurs facteurs-clés tels que l’organisation locale de la force compétente, la capacité à assurer une présence permanente, visible et rassurante, dans ces zones aux attentes différenciées, ou encore la capacité à monter en puissance de manière autonome pour gérer efficacement une situation particulière, soudaine ou prévisible. » est-il noté par ailleurs.
Les premières mesures du « Beauvau de la sécurité » avaient pour but de soigner les forces de sécurité avec plusieurs mesures de revalorisation. Cela s’est fait au détriment des dépenses d’équipement, qui ont fini par augmenter en 2020.
La Cour des comptes s’en était d’ailleurs inquiété, évoquant un « effort budgétaire considérable participant à la dégradation de la soutenabilité de la dépense publique ». L’effort s’est également concentré sur les heures supplémentaires accumulées, évaluées à 825 millions d’euros à la fin 2019. La Cour des comptes a rappelé que cette concentration sur les dépenses du personnel « grèvent les marges de manoeuvre nécessaires aux investissements » et parle d’un « effet d’éviction » au détriment des dépenses d’équipement.
Un changement d’orientation a cependant été amorcé depuis depuis 2020 grâce notamment au plan de relance, qui a fait redémarrer les dépenses d’équipement. Cela s’est notamment traduit en l’acquisition de véhicules pour les policiers.
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